Acheter dans le neuf : les grands avantages et les petits inconvénients !

Xavier Beaunieux 27 oct 2015
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Du choix du programme (et du promoteur !) jusqu’à la sortie de terre de l’immeuble, en passant par la signature du contrat de réservation, découvrez toutes les clés pour acheter dans le neuf en toute sécurité.

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Acheter dans le neuf : les grands avantages et les petits inconvénients !
Si vous souhaitez un bien aux dernières normes, miser sur un logement neuf est la bonne solution. © Jean-Paul Comparin
Sommaire

Les avantages à acheter dans le neuf

Un logement confortable qui est économe en énergie

En vous offrant un logement neuf, vous aurez la garantie de bénéficier d’un certain confort. En effet, force est de constater que dans bon nombre de maisons et d’appartements anciens, l’isolation non seulement thermique mais aussi phonique laisse encore à désirer… Dans le neuf, au contraire, les constructeurs sont désormais tenus à respecter certaines normes. La réglementation thermique (RT2012) qui s’applique aux logements neufs fixe ainsi un seuil minimum de performance énergétique (50 kWh par m² et par an). Rappelons que si il est bien isolé, un logement verra ses déperditions thermiques limitées. Et des économies de chauffage seront alors à prévoir.

Bon à savoir

Acheter dans le neuf permet également de s’offrir un logement « sur-mesure ». Dans le cas d’un logement neuf vendu en état futur d’achèvement (VEFA), il est possible de le personnaliser au maximum. Notamment en achetant des options telles qu’un balcon ou encore qu’une place de parking.

Des frais de notaire réduits pour l'acquisition d'une habitation neuve

Il est à noter que dans le neuf, les droits de mutation (les fameux « frais de notaire ») sont moins élevés que dans l’ancien. S’il se montent à environ 8 % du prix de vente d’un logement ancien, dans le neuf, en revanche, les droits de mutation sont considérablement allégés. En effet, dans le but de « booster » la construction, seule la taxe sur la publicité foncière est prise en compte. Le montant des frais de notaire en cas d’acquisition d’un bien immobilier neuf ne dépasse donc pas 3 % du prix de vente. Et dans le cas d’un achat en VEFA, on est exonéré du paiement de la taxe foncière au cours des deux premières années.

Pas de coûts additionnels à craindre : vous n’avez pas de travaux à prévoir

En investissant dans du neuf plutôt que dans de l’ancien, on s’évite ainsi bon nombre de mauvaises surprises. Pas de ravalement de façade, de travaux d’isolation thermique ni de réfection de toiture à prévoir. Sans compter que la garantie biennale que doit avoir souscrite le constructeur oblige celui-ci à s’assurer - sur une période de deux années à compter de la réception des travaux - que les équipements (robinets, chaudières, etc.) fonctionnent normalement. Quant aux désordres importants qui compromettraient la solidité de votre logement ou vous empêcheraient de l’habiter normalement, la garantie décennale obligera le constructeur à les réparer. Et cela pendant dix ans à compter de la réception des travaux.

Chiffres clés

  • Dans l’ancien, le prix au m² signé d’une maison est de 2 891 € en moyenne. Contre 2 303 € dans le neuf.
  • Dans le neuf, un appartement voit son prix tourner autour des 4 653 € du m². Il est aux environs de 3 507 € dans l'ancien.

Les petits inconvénients à acheter dans le neuf

Un prix au m² un peu plus élevé que dans l'ancien

Faisant écho au faible coût des frais de notaire (entre 2 et 3 %), dans le neuf, les prix au m² sont globalement plus élevés que dans l’ancien. Comme en témoigne le baromètre LPI-SeLoger, dans le neuf, le prix au m² d’un logement (appartements et maisons confondus) est de 3 909 €. Dans l’ancien, il est, en moyenne, de 3 243 €.

Prévoir des délais de livraison avant d'emménager

Délai de livraison oblige, dans le neuf, on doit le plus souvent faire preuve de patience. Il n’est pas rare de devoir attendre entre 12 et 18 mois après avoir signé le contrat de réservation avant de pouvoir emménager. Et lorsque l’on achète un logement neuf en VEFA, les paiements sont certes échelonnés mais ils démarrent bien avant que l’on n’ait posé ses valises dans son futur appartement. En clair, vu qu’il faut bien continuer à se loger pendant la phase de construction, il n’est pas rare de devoir payer son loyer (si l’on est locataire) tout en s’acquittant des versement prévus dans le cadre de la VEFA.

Bon à savoir

Certains secteurs offrent peu d’opportunités en termes de programmes neufs. C’est notamment le cas des centres-villes. Et la rareté des logements neufs vendus en état futur d’achèvement dans certaines zones fait que les prix au m² auront tendance à grimper, grimper…

La faillite du promoteur : un risque à ne pas négliger

Le choix du promoteur est crucial : il faut à tout prix s’assurer de sa fiabilité et de son sérieux. Il est donc primordial de vérifier que le professionnel auquel on fait appel est bien couvert et qu’il a souscrit les garanties nécessaires, notamment de remboursement et d’achèvement. Quant au contrat, devront y figurer des attestations de garanties de livraison et de remboursement.

Les points clés à retenir 

  • Des frais de notaire réduits dans le neuf mais peu de programmes en centre-ville.
  • Un meilleur confort (phonique et thermique) dans le neuf.
  • La fiabilité du promoteur est essentielle (vérifiez qu’il est bien assuré).
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