Dans la région de Lille, de nouveaux programmes neufs attirent les acheteurs
Si la métropole lilloise fait toujours figure de locomotive, Amiens s’impose de plus en plus avec des prix un peu plus doux.
A Lille et en proche périphérie, l'immobilier neuf cartonne
La capitale des Hauts-de-France bénéficie d’un bassin d’emplois dynamique qui booste son immobilier d’entreprise. Le marché tertiaire lillois occupe la troisième place dans l’Hexagone après la région Île-de-France et la région lyonnaise. Cette bonne santé se répercute sur la demande au niveau du logement neuf. Selon la fédération locale des promoteurs immobiliers, les réservations perdurent depuis le début de l’année. Les zac sont encore nombreuses, proposant des opérations importantes réalisées par les majors de la promotion. Cette offre insuffisante contribue à faire grimper les prix. Sur l’ensemble de l’agglomération, le prix moyen se situe à 3 515 €/m², en hausse de près de 4 % sur un an. Dans Lille intramuros, le prix évolue entre 4 000 et 5 000 €/m² pour fluctuer en proche périphérie, entre 3 200 et 3 500 €/m². A côté de ville comme Roubaix, Tourcoing, Marc en Baroeul, d’autres moins connues valent le détour. C’est le cas d’Armentières, à 15 mn de la gare Lille-Flandres, où sur le site de l’ancienne brasserie Motte, l’opération « L’Héritage Motte-Cordonnier », réalisée par le groupe Edouard Denis et l’agence d’architecture Maes, propose 240 logements déclinés en appartements, maisons groupées, résidence intergénérationnelle. La mixité se décline également dans l’accession qui est sociale, intermédiaire et libre. Dans le secteur libre, il faut compter 200 000 € pour un T3 de 60 m² et 220 000 € pour une maison de 85 m².
De nouveaux programmes neufs dans le reste de la région Hauts-de-France
Sa cathédrale et son quartier historique n’ont pas à rougir par rapport à Lille, même si une partie de la ville d'Amiens a été détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale, la cathédrale a été épargnée, les rues avoisinantes aussi. Proche de Paris mais suffisamment loin pour ne pas être réduite à une ville dortoir, Amiens affiche une belle vitalité avec une forte population étudiante, un énorme centre hospitalier et un TGV annoncé pour 2025. Mieux encore, la ville dispose de quelques friches foncières pour accueillir de nouveaux arrivants. Et le projet le plus emblématique, destiné à redessiner l’entrée de la ville et faire le lien entre la gare et les hortillonnages, est « Une Vallée Idéale » à l’emplacement d’un ancien dépôt bus. Une opération d’envergure gagnée sur concours par le groupe Duval et Vinci Immobilier qui prévoit 470 logements, 12 000 m² de bureaux, un hôtel 4 * de 100 chambres, 7 000 m² de commerces, une halle gourmande, un espace de coworking, une conciergerie de quartier, un espace dédié aux manifestations culturelles et sportives. Premiers coups de pioche en 2020.
Une Vallée Idéale doit se dérouler sur 10 ans avec pour acteurs principaux le groupe Duval et Vinci Immobilier mais aussi Amiens Métropole, la ville d’Amiens et la SPL Amiens.
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