Vous souhaitez investir, en toute sécurité, dans l'immobilier neuf et bénéficier d'une bonne rentabilité ? Voici 3 formules pour faire fructifier votre investissement sans trop de risques.
1. Investir avec la loi Pinel
Accroître le parc immobilier et rénover les logements existants sont deux volets complémentaires du cheval de bataille monté par les gouvernements successifs. L'accès facilité au logement pour la majeure partie de la population en est l'objectif. C'est pourquoi, au fil des législatures, des dispositifs fiscaux avantageux ont été mis en place à destination des investisseurs immobiliers.
La loi Pinel en vigueur prévoit des réductions d'impôts de l'ordre de 12 à 21 % du montant de l'investissement. Ceux-ci, effectués dans toutes les agglomérations de plus de 50 000 habitants, et dans de nombreuses communes urbaines plus modestes, sont susceptibles de donner lieu à des crédits d'impôt. Dans ces zones d'éligibilité, les conditions principales pour bénéficier des défiscalisations sont de louer le bien immobilier et de ne pas dépasser un certain plafond de loyer. Ce plafond est variable et dépend de la zone géographique où l'investissement est réalisé.
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2. Investir dans l'immobilier neuf avec un prêt social
Il est même possible d'investir efficacement dans l'immobilier avec un revenu initial assez faible. C'est l'objet du prêt locatif social, ou PLS. Il peut financer l'ensemble des opérations aboutissant à la construction des biens immobiliers, y compris l'achat des terrains. Il est distribué par les organismes financiers associés à la Caisse des Dépôts par une convention. Le PLS peut financer jusqu'à 100 % du projet immobilier. On demande généralement à l'investisseur d'avoir des fonds propres à hauteur de 10 % du capital emprunté, une somme supposée constituer une garantie de solvabilité. Le prêt est assorti de plusieurs conditions avantageuses pour l'investisseur propriétaire. Un taux plafonné à 2,46 %, une exonération de la taxe foncière pendant 15 ans et une TVA limitée à 5,5 % en sont les principaux atouts.
Bon à savoir
En contrepartie ce prêt ne peut pas être accordé pour une durée inférieure à 15 ans. De même, le bien construit devra être donné à la location pendant ce même laps de temps, et les loyers plafonnés. Il s'agit donc d'une mesure ciblant en priorité les personnes à revenus modestes, mais néanmoins trop élevés pour habiter les logements financés à l'aide du PLUS (Prêt Locatif à Usage Social). Les locataires peuvent bénéficier d'aides au logement qui constituent pour le bailleur des revenus sûrs même en cas d'impayés.
3. Investir en louant à ses proches
Acquérir un bien neuf et le louer pour profiter des défiscalisations est désormais possible en logeant... ses proches. Outre le crédit d'impôt, les avantages de cette formule sont évidents. Comme le bailleur connaît bien son locataire, aucun risque pour lui d'être surpris par un défaut de paiement. Les parents soucieux des conditions de logement de leurs enfants nouvellement émancipés y verront une solution idéale en matière de rentabilité et de sécurité. Le marché de l'immobilier étant parfois tendu par une offre déficiente, il est tout naturel d'y placer en priorité les personnes que l'on aime. Les conditions d'éligibilité à la loi Pinel s'appliquent aussi à ces locations dont les proches sont bénéficiaires. C'est-à-dire notamment un plafonnement des loyers et une durée minimale de mise en location du bien (6 ans).
Chiffres clés
Vous êtes propriétaire et vous louez votre bien à votre enfant étudiant pendant 6 ans. Le crédit d'impôt dont vous bénéficirez est alors égal à 12 %. Si la valeur du bien est de 200 000 €, alors le montant de la défiscalisation atteindra 24 000 €. Le taux de réduction d'impôt est d'autant plus important que la durée de location est longue. Il atteint ainsi 21 % lorsque le bien est loué pendant 12 ans, soit 42 000 € de crédit d'impôt.
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