Crédit, frais de notaire... à combien s’élèvent les frais d’acquisition dans l’immobilier neuf ?

Vincent Cuzon 15 mar 2018
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Vous souhaitez acquérir un logement neuf ? Avant de vous lancer dans ce beau projet, pensez à établir un budget précis pour éviter les mauvaises surprises. Frais de notaire, taxe foncière… découvrez les dépenses à ne pas négliger.

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Crédit, frais de notaire... à combien s’élèvent les frais d’acquisition dans l’immobilier neuf ?
Les frais de notaire sont deux fois moins élevés dans le neuf que dans l'ancien. © boonchok
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En achetant dans le neuf, comptez des frais de notaire réduits

Lors d’un investissement ou d’un achat dans l’immobilier neuf, passer par la case notaire est obligatoire pour sécuriser l’acte authentique de vente. Des frais d’acquisition, couramment appelés « frais de notaire » s’ajoutent donc au prix d’achat du bien immobilier. Leur montant n’est pas négociable et l’acheteur ne les règle pas directement, c’est le notaire qui, le jour de la signature de l’acte définitif de vente, les retient sur le montant de la transaction. Ces frais sont essentiellement composés d’impôts payés à l’Etat, des frais d’hypothèque et de publicité foncière. La part revenant au notaire est donc la moins importante, contrairement à ce que le nom de ces frais pourrait laisser croire. De plus, s’ils sont redoutés par de nombreux investisseurs, ces frais sont cependant deux fois moins élevés dans l'immobilier neuf (entre 2 et 3 %) que dans l’ancien (8 % environ). 

Quid des frais d’agence ?

Si l’acheteur passe par une agence immobilière pour acquérir son logement neuf, il devra lui verser une commission (ou honoraires d'agence).

Qu'en est-il de la taxe foncière et de la taxe d’habitation ?

Une fois l’acte authentique d’acquisition signé, les nouveaux propriétaires doivent normalement s’acquitter de la taxe foncière. Néanmoins, dans le neuf, ils peuvent bénéficier d’une exonération pendant deux ans (hors taxe d'enlèvement des ordures ménagères), à compter du 1er janvier qui suit l'achèvement de la construction. Pour en bénéficier dans le cadre d’une VEFA (Vente en l'Etat Futur d'Achèvement), l'acheteur doit déposer au centre des finances publiques une déclaration dans les 3 mois qui suivent l'achèvement de la construction. Seul bémol, cette exonération n’est pas applicable dans toutes les communes. Ainsi, certaines villes ou intercommunalités peuvent, sur délibération, maintenir leur part et donc rendre l'exonération seulement partielle. De son côté, la taxe d’habitation est obligatoire et doit être payée par le ménage qui vit dans le logement. Ce sera donc au locataire de s’en acquitter dans le cadre d’un investissement locatif.

Chiffres clés

Les logements neufs désignent les biens construits il y a moins de 5 ans et qui n’ont jamais été occupés.

Assurance, emprunteur, frais de dossier... des dépenses à ne pas négliger

Si les taux de crédit sont historiquement bas (moins de 2 % sur toutes les durées) et qu’ils devraient le rester pendant un moment, certains frais liés à leur souscription ne sont pas à négliger. C’est le cas de l'assurance emprunteur qui protège l’acheteur en cas d'accident (invalidité, perte d’emploi, etc.). Facultative, elle est souvent imposée par l’organisme prêteur. À noter que pour les meilleurs profils d’emprunteurs, la prime peut varier du simple au double : 0,4 à 0,5 % pour un contrat « groupe », 0,1 à 0,2 % pour un contrat via une délégation d’assurance. De plus, la baisse des taux de crédit accroit le poids de l’assurance dans le coût total de l’emprunt (jusqu’à 25 %). Autre dépense à ne pas négliger, les frais de dossier, qui s'élèvent en général à 1 % du capital emprunté. Enfin, la garantie (hypothèque, cautionnement, etc.) réclamée par l’établissement prêteur pour se protéger contre une éventuelle défaillance de l’emprunteur, est comprise entre 1 000 et 3 000 €.

  • L'assurance emprunteur en 3 points clés

Assurance Emprunteur  - Prêt immobilier

Propriétaires : les charges de copropriété dont vous devrez vous acquitter

Les propriétaires de logement neuf en copropriété doivent s’acquitter des charges courantes, qui concernent la maintenance des parties communes, et des charges exceptionnelles, qui concernent les travaux plus importants qui ne sont pas prévus dans le budget prévisionnel de la copropriété.

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