97 700 permis de construire accordés en 3 mois !
De leur côté, les permis de construire accordés pour des logements neufs ont progressé de 10 % passant à 97 700 entre février et avril. Durant la période de 12 mois achevée fin avril, le nombre de permis de construire accordés a augmenté de 7,4 %, passant à 396 500. La Corse se hisse en haut du classement avec une hausse de 117 % des permis de construire accordés, suivie de la Bretagne en hausse de 25,5 %, de l’Île-de-France en hausse de 21 % et de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur en hausse de 15,5 %.
Le secteur de la construction, qui avait été un frein à la croissance en 2013, 2014 et même encore 2015, sera cette année un facteur de soutien à l'économie française ».
Sophie Tahiri, économiste de Strandard & Poor’s
Les mises en chantier de logements neufs ont progressé de 1,7 %
Le Ministère du Logement a annoncé qu’entre février et avril 2016, les mises en chantier de logements neufs ont augmenté de 1,7 % par rapport à la même période de l’année 2015, passant à 84 000. Si l’on regarde d'un peu plus près, les différents types de construction n’ont pas progressé de la même manière :
- Les mises en chantier de logements ont augmenté de 0,9 %, passant à 77 900 unités.
- Les mises en chantier de résidences (pour séniors, étudiants ou dédiées au tourisme), ont progressé de 12,2 %, passant à 6 100 unités.
Bon à savoir
Durant la période de 12 mois achevée fin avril, le nombre de mises en chantier a connu une hausse de 3,8 %, soit un nombre total de 352 900 mises en chantier.
Les prix de l'immobilier neuf en léger recul
Selon le baromètre LPI-SeLoger, les prix des logements neufs accusent une baisse de 1,8 % sur les 3 derniers mois, tandis que sur les 12 derniers mois, les prix restent orientés à la hausse, puisqu’ils ont progressé de 2,4 % en un an. En France, le prix moyen d’un logement neuf est actuellement de 3 877 €/m².
Il y a une légère amélioration conjoncturelle mais, pour nous, fondamentalement, le marché n’est pas toujours pas assaini, les prix ne sont pas ajustés à la baisse ».
Sophie Tahiri, économiste de Strandard & Poor’s