Impactée par un marché qui bat de l’aile, la hausse des prix immobiliers neufs n’arrive décidément plus à reprendre de la vitesse... Le ralentissement se poursuit donc, et va même en s’intensifiant ! et les maisons sont les plus touchées.
Prix immobilier : c'est la fébrilité qui domine dans le neuf
Si l’on devait adapter la devise du Fort Boyard au marché immobilier neuf et à l’évolution de ses prix, voilà ce que ça pourrait donner : « Toujours moins loin ! Toujours moins haut ! Toujours moins fort ! ». Eh oui, une fois encore, les données compilées par le baromètre LPI-SeLoger attestent de la fébrilité du marché et du net ralentissement qui touche la hausse du prix des logements neufs. Car, comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « sur un marché en récession, la hausse des prix dans le neuf ralentit toujours ». Par rapport aux chiffres de 2017, le rythme de progression annuelle perd ainsi 1,1 % (+ 2,1 % en 2018 contre + 3,2 % en 2017) et il semble qu’il faille imputer ce ralentissement à une baisse de la demande des logements neufs, elle-même induite par « la dégradation des soutiens publics et par la suppression des aides personnelles à l’accession ».
Bon à savoir
- En France, un logement neuf coûte, en moyenne, 4 325 € du m².
- Pour une maison, comptez 2 792 € du m².
- Et 4 938 € pour un appartement.
Les prix des maisons neuves ralentissent de façon spectaculaire !
Au global, si tous les logements neufs voient leurs prix de vente ralentir, force est de constater que ce sont les maisons qui sont les plus impactées. « Sur la marché des constructeurs de maisons individuelles » précise Michel Mouillart, « le ralentissement de la hausse des prix est spectaculaire ». La baisse de la demande pour cette typologie de biens, initiée fin 2017, prélève donc un - lourd - tribut sur la hausse annuelle des prix des maisons neuves. Jugez plutôt, chiffrée à 2,7 % par le baromètre LPI-SeLoger, elle est deux fois moins importante qu’à fin 2017… Du côté des appartements, le décrochage (+ 0,4 % sur trois mois / + 2 % sur l’année) est toutefois légèrement moins brutal.
Les points clés à retenir
- Les prix immobiliers neufs continuent de freiner !
- Ce ralentissement devrait se poursuivre.
- Les prix des maisons perdent plus de vitesse que ceux des appartements.
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