Le nombre des mises en chantier de logements quasi stable en 2015

(non vérifié) 28 jan 2016
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Sur l'année 2015, 351 800 logements neufs ont été mis en chantier selon les chiffres publiés par le Ministère du Logement, soit une hausse de 0,3 % par rapport à 2014. Bien loin des 500 000 logements par an promis par François Hollande, au début de son quinquennat.

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Le nombre des mises en chantier de logements quasi stable en 2015
351 800 logements ont été mis en chantier en 2015, soit une hausse de 0,3 % sur un an. © Pictures news
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Très légère hausse des mises en chantier en 2015

L'embellie aura été de courte durée. Après une hausse notable du nombre des mises en chantier, entre août et octobre 2015, le dernier trimestre de l'année dernière fut plus difficile. En effet, le nombre de logements neufs mis en chantier s'est établi à 98 400, soit une régression de 0,7 %. Ces chiffres de fin 2015 bouclent une année quasi stable pour le secteur avec une légère hausse de 0,3 % par rapport à 2014.

Chiffres clés

351 800 logements neufs mis en chantier (+0,3 %) dont :

  • 327 000 logements ordinaires (+0,6 %)
  • 24 800 logements en résidence (-3,3 %)

383 100 permis de construire accordés pour des logements neufs (+1,8 %)

Une reprise fragile et conjoncturelle des constructions de logements

Comme souvent, la hausse des mises en chantier va de pair avec une progression du nombre de permis de construire accordés (+1,8 %). Selon Olivier Eluère, économiste au Crédit Agricole SA, ce léger rebond est conjoncturel et s'explique surtout par les mesures gouvernementales de soutien, notamment le dispositif Pinel, et le niveau historiquement bas des taux de crédit sur les derniers mois. Pour autant, les promoteurs, par la voix d'Alexandra Francois-Cuxac, présidente de la Fédération des Promoteurs Immobiliers, comptent sur le PTZ « pour faire remonter l'accession à la propriété, même si cela ne suffira pas ».

Les mesures gouvernementales de soutien au marché ont clairement joué. On peut toutefois s'interroger sur la durabilité du rebond actuel. Il semble conjoncturel, lié aux mesures de soutien et aux taux de crédit très bas (...) mais les conditions d'une reprise durable ne semblent pas encore réunies ».

Olivier Eluère, économiste au Crédit Agricole SA.

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