Le marché francilien de l’immobilier neuf va être particulièrement dynamique en 2018 : 67 % des mises en vente prévisionnelles devraient se concentrer à Paris et en Petite Couronne, soit dans le Grand Paris.
Logements neufs : le marché en ÎIe-de-France restera dynamique en 2018
Depuis 2016, le marché francilien connaît une hausse significative des mises en vente et des réservations, dépassant le seuil des 30 000 appartements vendus par an. C’est en tout cas ce que montre une étude menée par Les Promoteurs du Grand Paris, à partir des données issues de l’Observatoire Immobilier de l’Habitat du Grecam. Toujours d’après cette enquête, le marché francilien de l’immobilier neuf devrait rester très dynamique en 2018. Au niveau de la répartition de l’offre, 67 % des mises en vente prévisionnelles devraient se concentrer à Paris et en Petite Couronne, et donc dans le Grand Paris : « Le calendrier de réalisation du projet du Grand Paris doit être révisé, ce qui entraînera sans doute des retards sur l’ouverture des lignes. Ces multiples reports n'auront pas ou peu d'impact sur les prix car les accédants à la propriété ont déjà anticipé ces aléas », ajoute Philippe Jarlot, Président des Promoteurs du Grand Paris.
Un ralentissement des ventes sur certains marchés immobiliers
En revanche, si depuis 2016 l’offre était rapidement absorbée par la demande, en 2018, certains micro-marchés où l’offre à venir est importante, pourraient connaître un ralentissement des ventes. Ces micro-marchés sont situés dans les Hauts-de-Seine (10 673 appartements à venir), en Seine-Saint-Denis (8 891 appartements) et dans le Val-de-Marne (6 024 appartements). En conséquence, les prix pourraient y baisser : une bonne nouvelle pour les accédants à la propriété. Les principaux risques de stagnation sur ces micro-marchés sont liés à des aspects conjoncturels (possible hausse des taux), à une offre plus importante que la demande et donc des stocks particulièrement élevés (déjà plus de 14 mois de délai d’écoulement dans certaines communes), ou encore à une politique urbaine privilégiant les grandes surfaces (4 et 5 pièces) alors que le marché francilien est principalement porté par une demande de surfaces moyennes (2 et 3 pièces).
Le profil des acquéreurs devrait aussi être impacté, car au-delà de 6 000 € du m² parking inclus (PI), les opérations neuves captent essentiellement une clientèle en résidence principale. A ce niveau de prix, la part des investisseurs est réduite, du fait du plafond du dispositif Pinel limité à 300 000 € PI »
Hugues Kirichian, Président du Grecam.
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