A Lyon, le plan 3A booste les ventes immobilières aux primo-accédants !

Elisabeth Lelogeais 10 aoû 2017
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Le premier semestre 2017 montre un regain d’intérêt des accédants par rapport au premier semestre 2016. Le plan 3A (accession à prix abordable), le PTZ et les taux d’intérêt attractifs expliquent la progression de 6 % malgré une hausse des prix immobiliers.

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A Lyon, le plan 3A booste les ventes immobilières aux primo-accédants !
Confluence, l'un des grands chantiers de construction dans Lyon intramuros. © MangAigpop©ER
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A Lyon, les accédants presqu’à jeu égal avec les investisseurs

C’est une bonne nouvelle pour le marché immobilier lyonnais. En effet, celui-ci s’avère sain et équilibré avec 42 % des achats faits à titre de résidence principale (1 241 unités en collectif et 33 en individuel), ce qui représente une progression de 6 % par rapport à l’an dernier à époque comparable. L’incitation donnée par le plan 3A,  et celle de quelques municipalités qui abondent davantage le plan 3A, le PTZ bien adapté au marché et l’attractivité des taux d’intérêt expliquent cette belle percée. L’investissement en Pinel représente encore 45 % de part de marché mais il baisse de 7 % par rapport à l’an dernier. Il devrait néanmoins repartir au second semestre, la fin du dispositif étant annoncé pour décembre 2017.

Près de 3 000 logements neufs vendus au premier semestre sur la métropole

Le nouveau maire de Lyon, Georges Képénékian et le nouveau président de la métropole, David Kimefeld ont de quoi se réjouir. Lyon est une ville qui plait toujours, aux accédants comme aux investisseurs. Mais ils ont également de quoi s’inquiéter : l’offre disponible s’amenuise, les mises en vente s’effondrent. La demande étant supérieure à l‘offre, les prix s’emballent. Les chiffres donnés par l’Observatoire lyonnais Cecim revèle que le nombre des réservations nettes des logements au 30 juin 2017 s’élève à 2 902 unités, soit une baisse de 11 % par rapport à la même période en 2016. La répartition se fait ainsi :

  • 2852 ventes en collectif (98 %).
  • 50 ventes en maisons individuelles groupées (2 %).

Bon à savoir

Au premier semestre 2016, 3 325 lots avaient été vendus répartis à 97 % en collectif , à 2 % en résidences gérées avec services et 1 % en maisons individuelles groupées.

Une hausse des prix qui s’accélère sur fond de pénurie de logements

Selon le Cecim, le prix moyen sur la métropole lyonnaise s’élève à 4 200 €/m², en hausse de 5 %. Ce prix, qui est hors stationnement et hors périmètre Anru à TVA réduite, se répartit ainsi :

  • 4 083 €/m² pour les ventes aux acquéreurs utilisateurs ( + 6 %).
  • 4 289 €/m² pour les ventes aux investisseurs ( = 3,5 %).

Cette augmentation, qui avait démarré fin 2016, s’est accélérée au second trimestre 2017 avec une hausse de 6,7 % . Cette hausse s’explique par le coût de la RT 2012 mais aussi par la baisse de l’offre des logements face à une demande très soutenue. Avec seulement 4 000 logements neufs disponibles à la vente sur la Métropole, l’offre se résume à 8 mois de commercialisation. Or, pour qu’un marché soit équilibré, cette offre doit être équivalente à 12 mois. Le nombre de logements mis en vente s’est effondré avec 2 432 unités, soit 1 000 logements de moins qu’au premier semestre 2016. Une pénurie semble se profiler avec, à court terme, une poursuite de la progression des prix. La présentation du nouveau Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat (PLU-H) a pris du retard dû, en partie, aux changements de gouvernance de la Métropole.

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