Une rentrée immobilière caractérisée par une quasi stabilité des prix dans l'immobilier neuf

Xavier Beaunieux 31 aoû 2018
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Plombés par un marché morose, les prix des logements neufs en France marquent le pas et le ralentissement de leur rythme annuel de progression semble s’installer… Surtout en ce qui concerne les maisons. Éléments d’explication.

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Une rentrée immobilière caractérisée par une quasi stabilité des prix dans l'immobilier neuf
Après plusieurs mois de repli, les prix des logements neufs jouent la carte du statu quo. © AdobePhotostock
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Rentrée 2018 : les prix immobiliers dans le neuf ne bougent quasiment pas

Chaque été, c’est le même phénomène que l’on observe partout en France : la demande immobilière augmente à mesure que la température grimpe. Contre toute attente, cette année, il n’en a rien été. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger, « alors qu’habituellement, la poussée estivale de la demande les entraîne vers le haut, les prix du neuf n’ont quasiment pas bougé ». Jugez plutôt, en l’espace de trois mois, les prix des logements neufs n’ont augmenté que de 0,1 %. En ce qui concerne le marché des appartements, la hausse trimestrielle n’a été que de 0,2 %. Quant aux maisons, leurs prix ont certes baissé mais le recul se limite à 0,6 %.

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Bon à savoir

  • En France, un logement neuf coûte, en moyenne, 4 031 € du m².
  • C’est 412 € de plus que pour un logement ancien.
  • Pour un appartement, comptez 4 639 € du m².
  • Et 2 516 € du m² pour une maison neuve.

Les maisons neuves continuent de voir leurs prix ralentir

Au global, si les prix tendent à marquer le pas sur le trimestre, sur l’année, ils perdent de la vitesse. Et force est de constater que le ralentissement qui touche la hausse annuelle des prix des logements neufs ne fait que se confirmer. « L’affaiblissement du rythme annuel de progression des prix se renforce depuis le début de l’année » constate Michel Mouillart. Depuis décembre dernier, ce sont ainsi 0,8 % de hausse qui ont été perdus (2,5 % contre 3,3 %). Ce sont les maisons qui sont le plus fortement impactées par ce ralentissement. Si elles affichent actuellement une hausse annuelle - non négligeable - de 4 %, rappelons qu’en décembre 2017, elles coûtaient 5,6 % plus cher à l’achat qu’en décembre 2016. S’ils ne sont pas épargnés, les appartement s’en tirent mieux sur le marché du neuf : + 2,2 % de hausse annuelle à l’été 2018 contre 2,9 % à l’hiver 2017.

Les points clés à retenir

  • Au trimestre, les prix des logements neufs se stabilisent.
  • Sur l’année, ils perdent de la vitesse.
  • La hausse du prix des maisons neuves ralentit davantage que celui des appartements.
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