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Le PTZ muscle son jeu !

Vincent Cuzon
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Alors qu’il devait prendre fin en décembre 2023, le prêt à taux zéro (PTZ) est finalement prolongé jusqu’en 2027. Cette aide destinée aux primo-accédants a également été réformée en profondeur. Recentrée géographiquement, elle a aussi vu ses plafonds de revenus revus à la hausse. On fait le point.

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Désormais, 29 millions de ménages peuvent bénéficier du PTZ. © Rockaa - Getty Images
Désormais, 29 millions de ménages peuvent bénéficier du PTZ. © Rockaa - Getty Images
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En 2024, le PTZ concernera 73 % de la population

Bonne nouvelle pour les personnes souhaitant acquérir un bien immobilier en 2024 ! Le PTZ, qui devait initialement prendre fin en décembre 2023 est finalement prolongé jusqu’en 2027. Et ce n’est pas tout puisque cette bonne nouvelle en cache une autre. En effet, si les maisons individuelles neuves sont exclues de ce dispositif d’aide à l’accession, désormais réservé aux logements neufs collectifs situés en zones tendues ainsi qu’aux logements anciens avec travaux dans le reste du territoire, la grille des revenus permettant d’y avoir accès va, en revanche, être revue à la hausse en janvier 2024... Alors qu’elle n’avait pas changé depuis 2016 !

Cette grille vétuste empêchait de nombreux ménages d’avoir accès à la propriété. La mise en place de la nouvelle grille en début d’année permettra à 29 millions de foyers fiscaux d’avoir accès au PTZ (73 % de la population), contre 23 millions actuellement (60 %). Concrètement, en 2024, l’aide de l’État bénéficiera aux profils gagnant jusqu’à 4 500 € par mois, contre 2 500 € actuellement.

Pour bénéficier d'un PTZ, vous ne devez pas avoir été propriétaire de votre résidence principale au cours des 2 dernières années.

PTZ : jusqu’à 50 % de l’opération finançable pour les plus modestes

Le PTZ est prolongé et le nombre de ménages éligibles a augmenté mais ce n’est pas tout. La quotité, c’est-à-dire la proportion du coût global de l’opération prise en charge par le PTZ, qui était jusqu’à présent plafonnée à 40 %, peut désormais passer à 50 % pour les revenus les plus faibles, soit jusqu’à 15 000 € annuels en zone C et jusqu’à 25 000 € en zone A. De leur côté, les ménages se trouvant dans la 4e tranche de revenus nouvellement créée (entre 37 000 et 49 000€ par an) bénéficient d’une quotité d’opération finançable de 20 %. De nombreux promoteurs, à l’image de VINCI Immobilier, proposent des programmes éligibles au PTZ.

Ajoutons que le montant maximum autorisé du PTZ a été lui aussi revu à la hausse, passant de 80 000 € à l’heure actuelle à 100 000 €. De plus, les locataires du parc social souhaitant acheter leur logement ne sont pas oubliés dans cette réforme du PTZ. En effet, le « PTZ vente HLM » est relevé. Alors qu’il ne pouvait concerner que 10 % du montant global de l’opération, la quotité sera portée à 20 % en 2024.

Selon le gouvernement, le montant du Prêt à Taux Zéro pourra désormais osciller entre 5 000 et 40 000 € pour chaque opération.

Plus de 200 nouvelles villes en zones tendues

Si le nouveau PTZ exclut les zones détendues (B2 et C), sauf pour les logements anciens justifiant d’une rénovation conforme aux nouvelles exigences environnementales, le gouvernement a dans le même temps intégré 209 nouvelles communes dans la liste des zones tendues, c’est-à-dire les territoires les plus aidés par le prêt à taux zéro (PTZ). En ce qui concerne l’exclusion des maisons individuelles neuves du dispositif, ce choix est parfaitement assumé par l’exécutif, considérant qu’il est en conformité avec son objectif de « lutter contre l’artificialisation des sols ».

Précisons par ailleurs que d’autres dispositifs pourront toujours compléter le PTZ pour l’achat d’une résidence principale en 2024. En plus des offres bancaires, que le gouvernement encourage, nous pouvons évoquer le Prêt accession, distribué par Action Logement aux salariés sous conditions de ressources. Le montant de ce prêt à taux réduit (1 %) peut atteindre jusqu’à 30 000 €.

L’exclusion des constructions neuves dans les zones détendues répond à la nécessité de lutter contre l’artificialisation des sols.

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