Potagers partagés, arbres fruitiers… le neuf remet la nature au cœur de ses résidences

Vincent Cuzon
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Qu’elle semble loin l’ère du « tout béton » dans l’immobilier neuf ! Pour faire face au réchauffement climatique et aux différentes problématiques environnementales, la plupart des promoteurs misent sur le végétal pour améliorer le cadre de vie des habitants. On vous en dit plus sur ces initiatives, qui permettent de se reconnecter à la nature.

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 Depuis quelques années, l’immobilier neuf fait la part belle aux espaces verts. © nazar_ab – Getty Images
Depuis quelques années, l’immobilier neuf fait la part belle aux espaces verts. © nazar_ab – Getty Images
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Concilier immobilier neuf et biodiversité, c’est possible !

Si l’augmentation de la population et de la demande de logements entraîne un besoin de résidences immobilières neuves, leur construction ne se fait plus automatiquement au détriment de la nature. Depuis quelques années, de nombreux promoteurs parviennent à concilier constructions neuves et préservation des espaces verts et de la biodiversité. Ceux-ci se révèlent indispensables pour le bien-être des habitants, la lutte contre les îlots de chaleur et le maintien d’un sol perméable. Les végétaux permettent également d’absorber une partie de la pollution de l’air. Conscients de ces enjeux, les promoteurs veillent à conserver la végétation existante, voire à créer de nouveaux écrins de nature en ville. C’est le cas à Copenhague, au Danemark, où des carrés potagers, des haies et des arbustes prennent place au centre des immeubles de l’éco-quartier de « Brøndby Garden City ». Un autre exemple à Issy-les-Moulineaux, commune de l’Ouest parisien, où des parcelles de jardins partagés ont été implantées dans un éco-quartier. La commune a d’ailleurs créé deux autres zones dédiées à une agriculture urbaine biologique, sans pesticides ni engrais chimiques. À Bordeaux, dans une résidence neuve située au cœur de la ville, à la limite du quartier des Chartrons et du quartier du Grand Parc, nous pouvons retrouver non seulement des carrés potagers, mais aussi de nombreux arbres fruitiers.

À Issy-les-Moulineaux, nous pouvons retrouver 3 sites de jardins partagés, représentant 135 parcelles au total.

La proximité de la nature au service du bien-être

Comme nous l’avons déjà évoqué, la présence d’espaces verts à proximité de leur logement neuf est essentielle pour les Français. C’est même un critère de recherche pour 93 % des porteurs de projets, selon une enquête Ipsos réalisée pour le promoteur Icade. Un chiffre qui montre l’importance de prendre en compte l’environnement dans la construction de résidences immobilières neuves. Il faut dire que l'impact de la proximité de la nature sur le bien-être des habitants est loin d’être négligeable. Les jardins potagers et les arbres fruitiers leur offrent notamment la possibilité de se reconnecter à la nature. Ils peuvent ainsi produire leurs propres fruits et légumes, et avoir accès à une alimentation de qualité et de saison, tout en faisant des économies. Les jardins partagés permettent également de créer du lien social entre les habitants d’une même résidence, qui peuvent échanger des astuces de jardinage, et même en profiter pour organiser des évènements entre voisins. « Un arbre, un habitant », « Charte Nature en ville »… Ces dernières années, la plupart des promoteurs se sont engagés dans des démarches visant à végétaliser leurs résidences pour répondre aux aspirations des Français.

La nature en ville pour lutter contre les îlots de chaleur

Canicules, inondations… Alors que les épisodes climatiques extrêmes se multiplient, l’intégration d’espaces naturels au cœur des résidences immobilières neuves permet de limiter leurs conséquences. Les surfaces imperméabilisées en bitume, goudron ou encore asphalte, sont donc de plus en plus réduites dans les programmes neufs. En effet, elles sont responsables de la création d’îlots de chaleur, en restituant la chaleur absorbée le jour pendant la nuit. Un phénomène particulièrement perceptible pendant les périodes de canicule. Au contraire, les arbres, les jardins partagés, et plus globalement la végétation, permettent de réduire la température. Des écarts de plusieurs degrés peuvent être constatés entre une surface bitumée et un espace naturel. Autrement dit, les espaces verts ont la capacité de créer des îlots de fraicheur, là où le bitume crée quant à lui des îlots de chaleur. La végétation est également en mesure d’absorber l’excès d’eau pendant l’hiver, de réduire ainsi le ruissellement et les risques d’inondation, et de créer des espaces ombragés pendant l’été.

En faisant baisser la température, la végétation permet de limiter le recours à la climatisation, et donc de réaliser des économies d’énergie.

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