En ce qui concerne les prix, la tendance sur le marché de l'immobilier neuf est au ralentissement. Quant aux maisons qui ont longtemps fait figure de locomotives, voilà que leurs prix s’orientent à la baisse... Décryptage.
Dans le neuf, le prix de l’immobilier a les deux pieds sur le frein !
Une fois n’est pas coutume, que ce soit dans l’immobilier neuf comme dans l’ancien, la tendance est au ralentissement de la hausse des prix, voire à la baisse de ceux-ci sur certaines typologies de biens… Au global, les prix des logements fraîchement construits progressent de moins en moins rapidement. Comme l’indiquent les chiffres compilés par le baromètre LPI-SeLoger, à fin-août, une habitation neuve voyait son prix de vente augmenter de 2,3 % sur les douze derniers mois. Alors qu’à titre de comparaison, à fin décembre de l’année dernière, les prix dans le neuf enregistraient une hausse annuelle de 3,3 %. Même son de cloche si l’on observe les données au trimestre. « La poussée de la demande estivale qui emporte habituellement les prix vers le haut n’était pas au rendez-vous » constate Michel Mouillart, porte-parole du baromètre LPI-SeLoger. Et d’ajouter que « sur le marché du neuf, la morosité semble générale ».
Bon à savoir
- En France, un logement neuf coûte aux environs de 4 175 €/m².
- Pour une maison neuve, comptez environ 2 513 €/m².
- Pour un appartement, les prix atteignent 4 836 €/m².
Les prix des maisons neuves s’érodent : - 1,4 % sur 3 mois
Après avoir longtemp tiré le marché de l’immobilier neuf vers le haut, les prix des maisons ralentissent fortement (- 1,4 % au trimestre + / + 3,7 % sur l’année). Ce ralentissement/recul passe d’autant moins inaperçu que dans le passé, les prix du neuf nous avaient davantage habitués à des ascensions (+ 5,6 % de hausse annuelle avaient ainsi été enregistrés en décembre 2017). Pour autant, ce recul des prix des maisons n’a rien d’une surprise. Michel Mouillart n’hésite d’ailleurs pas à relier cette brusque perte de vitesse des prix des maisons individuelles à « la chute de la demande adressée aux constructeurs » ainsi qu'au fait que le « marché soit particulièrement malmené depuis le début de l’année ». Du côté des appartements, si la tendance demeure haussière, force est tout de même de constater que les prix « ne progressent que très faiblement ». Entre août 2018 et décembre 2017, leur hausse a ainsi ralenti de 0,8 %.
Les points clés à retenir
- Moins impactés que ceux des maisons, les prix des appartements sont aussi en perte de vitresse.
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